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Présentation

Magnégné, c'est le joli nom exotique que portait notre première maison tropicale. Nous en étions très fiers jusqu'à ce que nous apprenions qu'il signifie "moche, mal fait" en shimaoré, la langue vernaculaire.

Ceci dit et cela étant, la parenthèse tropicale s'est refermée, certes à regret, et nous revoici dans notre maison provençale pour ce deuxième retour.
Mais en réalité, je ne sais plus trop si cette parenthèse vient de se refermer ou si une autre vient de s'ouvrir...
Comprenne qui pourra!

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Eclaircissement

Fruit de l'évolution de notre précédent journal en ligne, ce blog (quel vilain nom) perd la confidentialité à laquelle nous tenions, mais gagne en esthétique et fonctionnalité. Que chacun en fasse bon usage !

Les premiers articles étant réédités, les dates de publication peuvent être trompeuses.

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 08:19

 Cathy m’a offert pour mon cinquantenaire le tour de l’île sur un ULM des Passagers du Vent. Quelle étrange idée, je connais  plutôt bien les rivages mahorais, il existe déjà de magnifiques clichés de Mayotte vue du ciel  et Bernard nous a offert le beau film qu’il a monté après son tour de l’île. J’ai misérablement laissé traîner l’affaire, au grand dam de Cathy. Or, pour la fête de fin d’année de son école, en fin de CM2, Pierre a trouvé un ticket au sol, l’a ramassé et a gagné… un baptême en ULM. L’idée de se retrouver entre ciel et terre sur un squelette métallique en forme de croix et propulsé par un moteur plus bruyant que rassurant ne l’inspirait pas du tout.

 

J’ai finalement laissé filer 365 jours avant de me décider à concrétiser mon cadeau. Après consultation du site de Météo France, j’ai attendu le jour de mon 51e anniversaire pour traîner Pierre sur la piste herbeuse de Dapani. J’ai néanmoins mûrement réfléchi aux propos de Guillaume, mon voisin qui vend et répare des scooters. Il affirme ces temps-ci à qui veut bien l’entendre que l’essence, de mauvaise qualité, finit par remplacer l’huile dans le carter et les pistons mal lubrifiés risquent de se gripper. Je me convaincs que l’essence des ULM provient d’un stockage antérieur et je me suis bien gardé jusqu’ici d’étaler mes états d’âme.

 

Malgré des réticences réaffirmées jusqu’au bout, Pierre a cédé aux arguments de sa maman. Et il n’a rien regretté. Du décollage à l’îlot de sable blanc en passant par le tour du Mont Choungui et jusqu’à l’atterrissage, il a adoré ce survol aérien du Sud de Mayotte. En rentrant à la maison, il s’est jeté sur le logiciel Flight Simulator et s’est mis aux commandes d’un ULM. La manette qui lui a été offerte à Noël comporte les mêmes fonctions que celle de notre ULM baptismal. Et comme il vient de découvrir que ce logiciel lui permet de décoller de la piste de Dzaoudzi, l’aéroport international de Mayotte, je vous laisse imaginer son plaisir.

 

J’ai été un plus gâté que Pierre puisque j’ai eu droit à « la totale ». C’est ainsi que les Passagers du Vent nomme le tour complet de la Grande Terre avec le survol de l’îlot M’Tsamboro suivi d’un passage en Petite Terre et ponctué par le tour du Choungui . La totale porte décidément bien son nom. Le survol des côtes mahoraises à 2000 ou 3000 pieds d’altitude est un régal total. Après sept années passées à Mayotte, chacun de ces lieux remarquables ravive en moi tel ou tel souvenir en excellente compagnie.

Quel plaisir de les partager dans l’album ci-contre « Mayotte vue du ciel » avec mes compagnons de fortune encore présents ou rentrés au bercail métropolitain!
  

 

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 07:11
 
S'il m'arrive de pester contre certains professeurs pour lesquels l'éthique est aux abonnés absents, je salue ici le dévouement de certains d'entre eux qui organisent bénévolement des activités extra-scolaires ou des compétitions pour les enfants.


Je pense notamment à ce prof de Bandrélé (démoralisé) qui s'est évertué à collecter du matériel pour faire fonctionner une base nautique ouverte à ses élèves pendant les vacances. Malheureusement, le conteneur qui renfermait le moteur du bateau de sécurité, des gilets, des kayaks... vient d'être ouvert par effraction et vidé de tout ce qui peut intéresser des voleurs bien peu scrupuleux.

Avec plus de bonheur, d'autres profs d'EPS organisent des compétitions pour adultes et enfants. A leur actif, la célèbre course de pneus, spécialité mahoraise  qui se déroule début juillet ou le challenge Aquathlon réservé aux enfants de 8 à 18 ans avec un parcours de nage libre en mer suivi d'une course sur la plage.

L'Aquathlon se compose d'une série de trois rencontres, 100 mètres de natation puis 1000 mètres de course pour les benjamins, la catégorie de Pierre. La plage de M'Zouazia a donc accueilli cette première épreuve. Mon Titounet, le plus jeune des inscrits dans sa catégorie, comme Kirikou, n'est pas le moins vaillant.  Après avoir bu la tasse - salée-, il est sorti avant-dernier de l'eau. Mais grâce à sa belle foulée, il a pu remonter tous les concurrents et passer la ligne d'arrivée en tête après un sprint final.

Lors de la remise des récompenses, les organisateurs n'ont pas prévu de podium. L'image qui introduit cet article montre un podium virtuel des benjamins primés. Le palmarès sportif de cette première manche a mis en scène une  dimension à la fois plus horizontale et plus cocasse.



 
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 15:53

Voici quelques clichés extraits de nos deux expéditions à la poursuite des jubartes, nos baleines à bosse maintenant reparties  plein sud vers les eaux antarctiques pour y passer leurs vacances d'été austral en compagnie de leurs rejetons nés dans les eaux de l'Océan Indien.


A l'occasion d'une tentative d'approche (moteur coupé, lente dérive et  pagaies pour finir), avec Cathy et quelques autres téméraires, nous avons plongé en direction d'une baleine et de son baleineau. A la proue du petit groupe de palmipèdes, arrivé à 4 ou 5 mètres de la mère, j'ai juste eu le temps d'entrevoir  dans l'eau son rostre boutonneux face à moi. Avec une incroyable agilité, elle  a disparu en sondant par un demi-tour  sur elle-même, presque sans remous. Au lieu d'un face à face, je me suis retrouvé à cinq petits mètres de sa queue surpuissante. Je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur... 


Elle n'était pas décidée à accepter notre présence dans l'eau, contrairement à d'autres. Certains chanceux peuvent vraiment  voir nos grandes cousines de tout près pendant de longues minutes d'émotion.


















































  Ci-dessous, une mère et son baleineau.












 

Pour d'autres photos, faire un saut dans l'album photos "La tribu".

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 15:06

Oui c’est un très beau lycée, un lycée avec une très belle vue sur la mer, un lycée avec de très belles salles en pierres où les oiseaux viennent pondre leurs nids, un lycée fleuri, un lycée au soleil sous les tropiques, un lycée où se croisent plus de 2000 personnes…

 

Si ton prof est absent, ce qui est commun (il fait si chaud et il faut bien une semaine de congé pour récupérer des deux semaines de vacances passées à Mada), tu disposes soit d’un préau en guise de salle de perm soit de la salle de cantine en dehors des heures d’utilisation alimentaire. Je me trompe ? Aujourd’hui ton prof était présent ? Bon d’accord mais regarde-le bien, il n’a pas de sac juste les clés dans sa poche. Hein, le tien a un sac ? Mais oui, c’est normal, dedans il y a le livre qu’il cache derrrière son cartable et qu'il te lit pendant le cours de philo. Ça t’ennuie ? Fais comme les autres, regarde la mer, ou pose ta tête sur la table et dors, ou mieux fais passer les mabawas grillés (ailes de poulets) sans oublier la sauce pimentée !

 

D’autres avantages ? Bien sûr ! Vous avez oublié un verset du Coran ? Pas de problème : allez voir le surveillant communément surnommé « Zidane » et demandez-lui son livre mais attention si vous le trouvez allongé sur un des rares bancs du lycée avec son koffia sur le visage c’est qu’il est en train de dormir, alors chut faites demi-tour. Mais ne vous découragez pas pour autant vous pourrez toujours trouver un petit groupe d’élèves en train d’écouter une prière qu’ils auront préalablement enregistrée sur leur téléphone portable. Et si jamais vous trouvez qu’ils font trop de bruit surtout ne vous plaignez pas on vous reprocherait de ne pas respecter la religion des autres.

 

Vous avez entendu ? Ca vient de sonner, allons voir ce qui se passe sur le terrain de sport. Une classe est en train de s’entraîner sous une chaleur accablante à un jeu probablement unique. C’est un mélange de volley, tennis, badminton… Pour y jouer procurez-vous une raquette en bois (plus grande que celles de ping-pong mais plus petite que celles de plage et beaucoup plus lourde), un filet de volley, une balle de tennis (un peu plus molle que les autres), un terrain goudronné de la taille d’un terrain de badminton, un adversaire et servez. Celui qui aura marqué le plus de points sera le gagnant. D’après le prof ce jeu existe « peut-être dans d’autres DOM TOM » moi ça m’étonnerait sinon on ne l’appellerait pas Raquettes Mahoraises ! Si cette discipline sportive vous indispose, vous pouvez aussi préparer en candidat libre l’option « course de pneus », agréée en EPS au bac. Les Mahorais en sont champions du monde, elle ne se pratique nulle part ailleurs : il faut pousser une roue tenue verticalement par deux bâtons maintenus par  une canette.

 

Eloignons-nous d’ici et allons voir ce qui se passe dans les salles 400. Vous ne savez pas où c’est ? Facile, repérez vous au bruit c’est là que ça crie le plus. En effet un cours de SES (sciences économiques et sociales) se déroule. Regardez à travers les claustras : le prof donne des coups de pieds dans les armoires, les chaises, les tables, tape les élèves avec leurs sacs, leur envoie ses chaussures, leur jette des cafards…(j’ai personnellement testé les deux dernières péripéties éducatives). Pourquoi ? Personne ne le sait, c’est juste que le prof est « un peu » lunatique. Si vous avez de la chance il sera en train de chanter, danser, faire des pompes en s’appuyant sur son bureau… Vous êtes arrivés en retard ? C’est dommage pour vous, vous n’avez pas pu voir « moustique » (comme l’appelle le prof) venir l’enlacer ou lui faire un bisou. Ce n’est pas grave revenez demain vous pourrez assister à d’autres élucubrations de ce cher prof.

 

Il commence à se faire tard et après une journée comme celle-ci vous voulez rentrer chez vous. Sortez du lycée pour prendre le bus. Quoi, il n’y a pas de bus ? Ah oui pardon j’avais oublié de vous prévenir, les chauffeurs font grève, revenez au mois de janvier… Et si ce ne sont pas les chauffeurs qui sont en grève, ce sont les instits qui bloquent la route (encore !) ou les taxis.

 

Un dernier petit conseil si tu veux avoir ton bac et que tu ne sais pas comment faire dans ce lycée, ce n’est pas bien compliqué: travaille tout seul, inscris-toi au CNED dans les matières où les profs sont défaillants, reprends tous tes cours et tu verras, tout ira bien…

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 10:49
Saint Nicolas priez pour nous, pauvres pécheurs du Lagon mahorais qui avons cru partir en retraite avec en cadeau une bonification de quelques trimestres pour services rendus hors Europe.

Saint François de Fillon, le bienfaiteur des retraites en 2003, avait pourtant juré par tous les Saints que les bonifications acquises le resteraient. Malheureusement, saint François de Fillon a changé de chapelle en délaissant son beau manteau rouge contre la toque du Père Fouettard.

Son précurseur saint François d’Assise ne prônait-il pas la retraite spirituelle dans la pauvreté ? Dans sa hotte, un avant-projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 proposerait de comptabiliser les services hors Europe à hauteur de 10% (sous conditions) au lieu des 50% actuellement accordés à Mayotte.

Nous sommes compréhensifs, en ces temps de crise, un bon père ne peut offrir chaque année un paquet fiscal à chacun de ses enfants. Et puisque "Ensemble tout est possible " d’autres cadeaux pourraient bien tomber du ciel. Ra hachiri*, ces gros cadeaux pourraient bien nous tomber sur la tête…

*"Restons vigilants" est la devise de Mayotte.
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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 14:20
Qui s'étonnera que Cathy passe beaucoup de temps dans ses préparations et recherches pédagogiques? Personne, évidemment. Rien de bien nouveau donc pour elle. Après les  vacances  d'octobre synonymes de repos attendu (nos vacances d'été, aussi sympas soient-elles, ne nous ont pas permis de recharger nos accus), les petits nenfants de sa classe se seront acclimatés à leur nouvelle condition sociale d'élèves et Cathy pourra profiter d'une classe qu'elle trouve déjà bien agréable.

Ses menus tracas seraient à rechercher plutôt du côté des vacances de Noël qui ne sont pas définitivement arrêtées. Il nous faut fixer nos dates de voyage pour La Tanzanie des mythiques Serengeti et Ngorongoro et l'île de Zanzibar, arc-boutée sur un glorieux passé qui ne justifie certainement les prix actuellement pratiqués. Nous, serons quatre, sans Cécile cette fois-ci.

Cécile, justement, a appris cet été chez QUICK  la dure exploitation des étudiants besogneux face au patronnat et leurs abjects petits managers en chefs qui vont jusqu'à leur subtiliser quelques heures impayées. Les affres du French fast food vécus depuis l'arrière du comptoir contrastent avec les pratiques conviviales qu'elle a connues l'an dernier aux vendanges à Vacqueyras.

Après ce job estival instructif et constructif, notre Cécile s'est offert un périple de deux semaines avec Ben (elle ne vous l'a pas présenté ? Ben, nous oui...) de Londres à Stockholm en passant par Copenhague. Et comme les voyages forment la jeunesse, Cécile a enchaîné avec Séville ou elle va passer sa première année de Master d'Histoire au milieu de 1300 autres étudiants Erasmus qui se rejouent l'
Auberge espagnole au quotidien. Elle loue une minuscule chambre dans un grand appartement  en compagnie d'une Mexicaine, une Irlandaise et trois Françaises. Je ne sais pas si Cécile va maîtriser parfaitement l'espagnol, mais la Mexicaine a toutes les chances d'apprendre le français.

Malgré les multiples recommandations qu'elle a reçues, on lui a tiré le portefeuille de son sac. Comme elle a pu rapidement faire opposition sur sa carte bancaire - merci Papi et Mamie - elle s'en sort à bon compte puisqu'il semble que celui-ci n'ait pas été débité. Son portefeuille  débarrassé de ses quelques Euros, d'une carte de téléphone et d'une carte de bus a été ramené au Consulat. Tant mieux car il ne lui restait plus que son passeport.

Mais revenons à Mayotte où Marine entame une Terminale ES au Lycée d'Etat de Mamoudzou avec, encore et toujours, quelques profs qui ont dû bosser chez Quick dans leur jeunesse et qui ne s'en sont jamais remis. Marine, se retrouve déléguée de classe en s'initiant à l'art du contrepoids face à la pesanteur d'un système où trop souvent l'intérêt d'un prof passe avant l'intérêt de toute une classe, notamment pour les emplois du temps. Les chiens ne faisant pas des chats, personne ne s'étonnera que Marine suive les traces de son père qu'Anne-Do, notre voisine, a surnommé gentiment Don Quichotte.

Pierre a fait connaissance avec les nouveautés du collège qui semble lui plaire.
Il goûte aussi aux quelques heures libérées pour cause d'absence de professeurs, neuf depuis le début de l'année. Il fait partie de la centaine de Mzoungous sur la petite cinquantaine de classes du collège. Parmi ses camarades, beaucoup sont "sans papiers" (français) et vivent dans la précarité des bidonvilles. L'établissement ne disposant pas d'un service de restauration scolaire, nous nous sommes résolus à envoyer Pierre dans un petit resto tout proche lorsque les 50 minutes de pause nous empêche de rentrer déjeuner à la maison. Tous les enfants ne naissent pas égaux...

En ce qui me concerne, j'ai opéré un changement de cap. J'étais fermement décidé à passer le concours d'Inspecteur, je m'y étais préparé depuis quelques mois. Mais une succession d'évènements m'ont détourné de ce défi doublé d'une  perspective alléchante de formation de haut niveau. Une collègue guère plus âgée que moi ayant programmé son départ à la retraite, j'ai refait mes petits calculs : j'ai commencé ma carrière d'instituteur le jour de mes 18 ans etje serai en principe retraitable au bout de 164 trimestres de cotisation. Avec sept années passées à Mayotte en comptant celle-ci, je bénéficierai d'un bonus de presque quatorze trimestres supplémentaires pour "services rendus hors Europe", si la loi n'évolue pas d'ici là... Donc, il me resterait quatre années à effectuer en métropole, avec une rallonge probable d'au moins un an. De plus, je viens de recevoir une promotion d'échelon qui me fera automatiquement partir en retraite au maximum de ma grille salariale de professeur d'école. Il est clair que pour des raisons  financières et face à une mobilité nationale imposée aux Inspecteurs, mon choix est arrêté: je retournerai dans mon département du Vaucluse et je tirerai ma révérence au bout de quatre ou cinq ans, si tout va bien.

Allez, pas de jaloux!  Je ne suis pas aussi jeune que j'en ai l'air avec Cathy ou Pierre à mes côtés. Non non, je suis un vrai bacoco avec  deux petits-enfants de quatre et neuf ans, et je les embrasse.
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 17:08
J'ai l'impression de mener une double vie.

Une vie à Mayotte et une vie dans le Vaucluse.
Après un intermède estival plein comme un oeuf, entre tous les travaux entrepris, la famille
et les amis avec lesquels le plaisir de trinquer reste intact, je peine à reconstituter mon puzzle professionnel, à réinvestir mes engagements associatifs auprès de l'Amicale des locataires. Mais déjà s'étiolent les préoccupations et travaux qui nous ont tenu en haleine tout l'été jusqu'au matin du départ -comme d'habitude, se disent sournoisement les initiés ! - Nous avons quitté notre maison l'esprit serein, avec la satisfaction de  passer le témoin  à nos nouveaux locataires, adorables en tout point.

Une septième et dernière année sous le tropique du Capricorne s'amorce. Cathy et moi avons fait notre rentrée vendredi, deux heures après l'atterrissage à Dzaoudzi. Pierre a découvert le collège ce matin et Marine inaugurera demain sa terminale.

L'appel du lagon a déjà retenti : le clan des Calamarades se reforme et nous avons deux rendez-vous calés avec les baleines dans les quinze jours qui suivent. Nous ne manquerons pas de vous  conter  ces moments magiques... si la chance nous sourit.
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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 10:31
Pour son premier "Aquathlon", Pierre s'est plutôt bien débrouillé. Il a ramené une grande coupe, une médaille, un stylo  et un porte-clés.

Sorti de l'eau en 4e position, il a rapidement pris la tête de la course
pour passer la ligne d'arrivée avec une avance confortable.

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 10:04
Nous atterrirons à Roissy au petit matin du 5 juillet et nous poursuivrons notre voyage en  TVG jusqu'à Avignon (arrivée prévue à 11 h 46).
Nous rentrerons à Mayotte le 22 aôut pour une nouvelle et dernière année scolaire. Il est donc temps d'ouvrir nos agendas pour organiser nos retrouvailles estivales!

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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 08:29
Cécile a validé son premier semestre en histoire et sociologie. Elle passe ce matin le difficile concours du CELSA pour lequel elle a été admissible l'an dernier. Si ça ne marche pas, à titre de compensation, elle continuera son Master à Séville dans le cadre des échanges universitaires Erasmus, à condition bien sûr d'obtenir sa licence.

En ce qui nous concerne sous les tropiques :
- Mon renouvellement de contrat - qui ne faisait guère de doutes - est désormais officiel. Nous attendons nos dates de voyages aller et retour dans les prochains jours. Nous ferons donc un an supplémentaire à Mayotte au bout duquel nous rentrerons en métropole.
- Cathy continuera à jouer un an de plus à la maîtresse avec sa petite section de maternelle puisque son contrat est renouvelé.
- Marine a présenté son TPE, tavail pratique encadré, la première épreuve du Bac, sur le pouvoir des médias. Au programme de fin d'année : épreuves de français et de SVT.
- Pierre, qui participera demain à son premier "Aquathlon" (75 m de nage en mer puis 300 m de course sur la plage), souhaiterait suivre l'an prochain une 6e option sciences au collège de Kawéni plutôt qu'option arabe à M'Gombani, le collège qui a vu passer Cécile et Marine.
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